Le domaine viticole d’Ollwiller, un projet au cœur de l’amitié franco-allemande
Un entretien avec Thomas Mack, un des associés-gérants d’Europa-Park et Mathieu Kauffmann, le fameux chef de cave alsacien. On y parle des vins de qualité médiocre produits en grande quantité, de vins d’exception, de viticulture biodynamique et aussi des synergies avec Europa-Park
Une interview réalisée par Horst Koppelstätter
Mathieu Kauffmann : je crois que les agriculteurs ont trop longtemps utilisé des produits chimiques dans leur travail. Et maintenant, on arrive aux limites de ce système. Les sols sont épuisés et en plus, ce n’est pas bon pour la santé. Les cultures sont sans arrêt attaquées par des maladies. Et depuis quelques temps, les gens ont commencé à réfléchir, dans la viticulture comme dans les autres secteurs. Pour retrouver l’équilibre naturel, il est indispensable d’utiliser des méthodes bio. Il est temps de retrouver le naturel dans notre agriculture.
Mathieu Kauffmann : …cela fait 30 ans que je fais du vin. Et voilà ce que j’ai pu observer : les produits se ressemblent de plus en plus. À la base, le vin, c’est toujours du jus de raisin, on le fait fermenter avec une levure dans des cuves en inox. Tout est stérile, bien propre, soufré, contrôlé, on se débarrasse des tanins et des protéines. On supprime tout élément vivant du vin. Alors, si votre vin vient d’Australie, de Nouvelle-Zélande, d’Alsace ou de Bade, c’est pareil, ils ont tous le même goût. C’est une production de masse, à quatre ou cinq euros la bouteille, et ils se ressemblent de plus en plus. C’est une manière de faire les choses. Mais on peut aussi procéder autrement : une bouteille de Romanée Conti coûtait 100 euros. Maintenant, elle en coûte 1 000 et peut-être bientôt 10 000. Je crois que les gens veulent retrouver le naturel, des vins différents.
Il faut laisser la nature faire ce qu’elle a envie de faire : et le chef de cave doit avoir plus de liberté. Certains collègues font même des vins qui sont extrêmement naturels, troubles. La mise en bouteille se fait sans fioritures et le vin est le révélateur des caractéristiques du sol dont il est issu. On est là aux antipodes du vin stérile. Si vous voulez, moi, je suis entre ces deux extrêmes. Je veux que le caractère du sol se retrouve dans la bouteille, tout en essayant de faire un vin blanc classique, de qualité. Je ne veux pas de vin qui ait le goût de banane ou d’abricot : mon vin a le goût du Riesling.
Thomas Mack : les grands domaines ne mettent même plus l’étiquette « bio » sur leur bouteille. C’est devenu une évidence si on veut faire un vin de haute qualité. Tous les jours, j’en apprends un peu plus, je regarde travailler Mathieu. Nous rendons ses caractéristiques naturelles au sol, les racines de nos pieds de vigne peuvent à nouveau respirer…
Mathieu Kauffmann : les insectes qui sont sur les fleurs qui poussent entre les vignes vont aussi sur nos vignes. Ils font un travail de contrôle de nos pieds de vigne. Il en va de même pour les bactéries, les vers de terre, les araignées. Tout cela travaille en équilibre. Bien sûr, l’équilibre n’est jamais parfait : il faut laisser faire la nature, mais on a surtout de moins en moins besoin de phytosanitaires. Nous utilisons très peu de cuivre, très peu de soufre. On préfère traiter avec de l’ortie ou de la camomille.
Thomas Mack : certains collègues proposent même de laisser pousser la vigne sans aucune intervention humaine…
Mathieu Kauffmann : sur mes terres personnelles, je fais des essais en permaculture depuis trois ans. Je n’ai plus besoin de tracteur, je n’arrache pas le sol avec ma charrue : chaque fois, on détruit les sols. Et avec le réchauffement climatique, on voit que les vignes manquent souvent d’eau. C’est pour cela qu’on laisse pousser les fleurs : on obtient un couvert végétal qui garde l’humidité dans les sols. Et dans ces plantes, vous avez les vers de terre, les insectes, les bactéries, les levures naturelles. Cet équilibre naturel vient protéger les vignes. Alors nous avons d’abord rétablit l’équilibre naturel des sols. Et maintenant nous allons nous occuper des vignes. Nous n’utilisons plus d’engrais, uniquement de la bouse de vache. Les pieds de vigne se portent mieux et se protègent eux-mêmes contre les maladies.
En fait, chaque forme d’agriculture doit être considérée comme un tout. Pour moi, la question est la suivante : comment influer sur le goût du vin par des moyens naturels ? Chaque année, le vin se bonifie, et c’est justement là la différence entre des vins médiocres et des bons vins. À regarder les grappes, elles se ressemblent, mais les unes ont du goût et de l’acidité, et les autres n’en ont pas. L’agriculture en biodynamique a énormément d’avantages. Moi qui ai fait des études d’ingénieur en agronomie, on ne m’en avait jamais parlé. J’ai dû tout apprendre sur le tas.
Mathieu Kauffmann : l’agriculture biologique c’est travailler sans produits chimiques. Uniquement des produits naturels, du cuivre et du soufre, pas d’insecticides, pas de fongicides chimiques. Le biodynamique va plus loin : on fait beaucoup plus attention à la nature. Tout cela se base sur l’anthroposophie de Rudolf Steiner. Il faut travailler en fonction des phases de la lune, des étoiles. Ce que nous voulons, c’est que la plante puisse se développer naturellement. Cela veut dire qu’il faut aussi dynamiser les sols : on utilise donc du compost dynamisé. La vie des sols est au cœur de notre travail.
L’anthroposophie est loin de faire l’unanimité. Cette théorie dit que, derrière les choses que l’on voit, il existe d’autres forces. Alors, que vous y croyez ou non, les résultats sont excellents. Personnellement, je ne crois pas à tout, ma formation est très marquée par les mathématiques, la physique et la biologie. Mais cela fait des années que je m’intéresse à la biodynamique, elle se base sur des connaissances très anciennes. Et puis il y des faits qui parlent d’eux-mêmes : les meilleurs vignobles travaillent en biodynamique. Est-ce que c’est à cause de Rudolf Steiner, ou parce qu’ils sont à l’écoute de la nature ? Moi, en tout cas, j’en apprends tous les jours et j’en discute souvent avec d’autres vignerons. Cela fait dix ans que je travaille là-dessus et j’en sais encore très peu. Sans doute que c’est un peu comme avec l’homéopathie.
Thomas Mack : …qui est utilisée aussi par de grands vignobles.
Mathieu Kauffmann : un des principaux acteurs du secteur, c’est la Maison Roederer, en Champagne. Voilà déjà dix ans qu’ils sont passés en biodynamique. Ce qu’ils disent c’est : « si nous n’arrivons pas à démontrer que cela peut marcher avec des processus naturels, personne n’y arrivera ». Et le succès leur donne raison. Nous devons montrer le bon exemple. La production de Roederer est aujourd’hui entièrement biodynamique. Cela fait quand même 260 hectares de vignes.
Thomas Mack : c’est une histoire assez curieuse au fond…
Mathieu Kauffmann : les anciens propriétaires du vignoble, la Famille Gros, cherchaient à vendre. Je suis venu sur place avec quelqu’un de ma famille et je me suis tout de suite dit : sur un vignoble comme celui-là, il faut travailler en biodynamique, c’est la seule chance d’avenir. Il y a des années de cela, j’avais déjà élaboré un concept, mais aucun nouveau propriétaire ne s’était présenté…
Thomas Mack : et c’est là que j’entre en jeu. En juillet 2019, je suis allé voir passer le Tour de France avec des amis. On attendait le passage des coureurs au Haut-Koenigsbourg. C’était une chaude journée d’été, 35 degrés. En fait, il fallait se mettre en place dès 9h00 le matin, parce qu’après, la route était fermée. Et pour se rafraîchir, nous avons bu quelques verres de Riesling alsacien. Et tout d’un coup, je me retrouve à côté d’une dame qui est de la famille de Mathieu Kauffmann.
Et cette dame me demande : « Alors, Monsieur Mack, comment vous trouvez notre Riesling ». Je lui réponds « Il est excellent votre Riesling ». Et la cousine de Mathieu Kauffmann continue : « Je vous connais Monsieur Mack. On adore Europa-Park, on est vraiment fan. Mais ce qu’il vous manque, c’est un vignoble. » … vous imaginez ma réaction : « Un vignoble, ce n’est vraiment pas notre truc. ». Vous savez que j’apprécie la bonne cuisine et les bons vins. Et cette dame insiste. Bon, je lui donne poliment ma carte de visite. Et le soir même, je reçois un dossier complet sur le Château Ollwiller. C’était vraiment un dossier très intéressant et j’ai été séduit. J’ai plutôt mal dormi cette nuit-là parce que je n’arrêtais pas d’y penser.
Le lendemain, c’était un dimanche, Mathieu Kauffmann était chez nous au Restaurant « Ammolite – The Lighthouse Restaurant ». Notre sommelier m’explique que Mathieu avait été nommé « Vigneron de l’année » en Allemagne. C’est comme cela que nous nous sommes mis à discuter et il se trouve que la cousine de Mathieu était à nouveau là, la dame que j’avais rencontrée au Haut-Koenigsbourg. « Alors Monsieur Mack, c’est décidé pour le vignoble ? » : je ne savais pas trop quoi répondre, je ne savais pas si je serais en mesure de convaincre ma famille. En tout cas, elle m’a convaincu de venir me rendre compte sur place. C’est une opportunité unique, m’a-t-elle affirmé. Et le lendemain, je me suis rendu sur place. Je n’ai pas dit qui j’étais, j’ai juste demandé à acheter du vin. Et ce que j’ai vu m’a tout de suite enthousiasmé.
Après, je suis passé à l’étape suivante. J’ai appelé Mathieu Kauffmann pour lui demander s’il serait prêt à me suivre si je devenais propriétaire. J’étais en effet totalement convaincu par son concept de vignoble biodynamique. Et ma mère a toujours été proche de la nature, dans la famille nous avons toujours préféré les produits bio. Quand je regarde en arrière, je peux vous dire que je ne me serais jamais lancé dans l’aventure sans Mathieu Kauffmann. Il est le garant de la qualité et de la durabilité : ce sont exactement les principes d’Europa-Park.
Ensuite j’ai présenté le dossier à ma famille et ils ont tout de suite adoré. Mais c’était avant la pandémie. Alors, est-ce qu’on aurait acheté le vignoble quelques mois plus tard, je n’en sais rien et ça n’a plus guère d’importance. Une chose est sûre, c’est que ce vignoble demande énormément de travail et des investissements conséquents pour le sortir de son sommeil… un peu comme la Belle au bois dormant.
Thomas Mack : …pour moi, une chose a été claire dès le début : c’est un projet autour du vin. Notre objectif : produire du vin d’excellente qualité. Bien entendu, nous allons nous occuper de la rénovation des bâtiments. L’histoire de notre région est marquée par de nombreux liens entre les deux berges du Rhin. À Europa-Park, l’amitié franco-allemande est une valeur fondatrice. Donc tout se complète à merveille. Après 195 ans, une famille de longue tradition alsacienne transmet à une famille d’entrepreneurs badois. Moi, je trouve que c’est vraiment super ! Les éléments s’assemblent parfaitement, on est tous très heureux.
Dans la région, les réactions ont été très positives. Nous avons été reçus à bras ouverts. Je crois que les gens ont bien compris que nous voulons y mettre tout notre cœur. C’est un très beau projet familial qui implique aussi les futures générations de la Famille Mack. Rien que pour sortir les premières bouteilles de vin de très haute qualité, il va nous falloir quelques années, et ce n’est que le début. Nous avons une approche à long terme. Actuellement, la revente de nos vendanges nous permet à peine de couvrir les frais de fonctionnement. Notre objectif n’est pas de réaliser un investissement, mais plutôt de faire des vins de haute qualité. C’est aussi comme cela que nous procédons à Europa-Park. C’est une forme moderne de la durabilité, c’est un projet pour plusieurs générations.
Nous voulons œuvrer au développement à long terme de ce magnifique domaine au profit de toute la région et de notre famille. Dans un deuxième temps, on pourra également y organiser des événements. Le fait que nous ayons trouvé le domaine d’Ollwiller est un coup de chance : en période de pandémie de Covid, nous n’aurions certainement pas pris cette décision hardie.
Thomas Mack : Mathieu Kauffmann a très bien expliqué quelle est notre philosophie. À Ollwiller, nous allons tout d’abord miser sur le Riesling, le Crémant, le vin rosé. Le vin rouge viendra peut-être dans un deuxième temps. Nous voulons faire pousser les meilleurs raisins sur ce sol. Et les sols sont de bonne qualité. Notre objectif, c’est d’être dans le top 10 des Riesling Grand Cru alsaciens…
Mathieu Kauffmann : …c’est effectivement notre objectif. Et jusqu’à présent, j’ai toujours atteint mes objectifs. Dans le cas présent, il me faut dix ans.
Thomas Mack : c’est cela que j’apprécie chez Mathieu, il est rigoureux et il sait exactement où il va ! Si on veut de la qualité, il faut savoir prendre le temps.
Mathieu Kauffmann : …j’ai longtemps travaillé pour la maison Bollinger en Champagne. À l’époque, la bouteille était à 50 € environ. Et nous avons réussi à monter graduellement les prix à 100, puis 200 et même parfois 800 € la bouteille. Pour moi, Ollwiller est un nouveau défi. Nous commençons à 10 € la bouteille et nous voulons arriver à environ 50 €. Pour moi, c’est super intéressant de travailler sur la qualité. À Ollwiller, on me laisse carte blanche, c’est une très bonne base pour le succès. Je sais exactement ce qu’il faut faire pour réaliser des vins de très haute qualité. Tout le travail se passe dans les vignes. Ce n’est pas au chef de cave de faire le travail, il faut laisser faire la nature. Le chef de cave ne fait qu’observer
Mathieu Kauffmann : 99%, non 100% se passent dans les vignes.
Mathieu Kauffmann : je peux faire une comparaison directe avec un vignoble en Allemagne dans lequel un gros investisseur s’est engagé. Dans le premier cas, on ne parle presque que de chiffres, de rendement, de tableaux, de plannings et de retour sur investissement. Ce qu’il manque, c’est la confiance. Avec la Famille Mack, c’est complètement différent : on me fait entièrement confiance. Et j’ai aussi le droit à l’erreur. Notre coopération fonctionne très bien parce que nous avons le même objectif : produire de la très haute qualité en harmonie avec la nature. Je peux ainsi rester fidèle à mes principes.
Thomas Mack : nous travaillons très bien ensemble, dans un climat de confiance réciproque. On est en contact quasi quotidien.
Mathieu Kauffmann : j’essaie de gérer le domaine comme si c’était ma propriété. C’est comme cela que je procède depuis 30 ans et avec succès.
Mathieu Kauffmann : oui, j’en suis tout à fait sûr. Mon objectif est d’amener le Crémant d’Ollwiller au plus haut niveau de qualité. Je veux ainsi prouver que ce niveau de qualité est réalisable en-dehors de la Champagne. Pour cela, il me faut quelques années.
Thomas Mack : plusieurs Riesling Grand Cru, le Crémant et un Rosé jeune, très moderne. Le potentiel est là, et pour le Rouge aussi plus tard.
Thomas Mack : le Pinot Noir n’a pas encore exprimé tout son potentiel en Alsace. Mais nous ne voulons pas partir dans tous les sens. On ne pourra pas tout faire tout de suite. Il nous faut du temps.
Mathieu Kauffmann : au fond, c’est une seule et même région avec un climat tout à fait semblable. On a l’exception du Kaiserstuhl qui présente des sols volcaniques. Sinon, les sols sont très semblables des deux côtés du Rhin. Par contre, le climat change beaucoup, l’air est plus chaud en Alsace et en Bade aussi. C’est une évolution avec laquelle il faut compter.
Thomas Mack : Europa-Park est le plus grand complexe hôtelier d’Allemagne, nous avons de nombreux restaurants. Et nous vendons également de nombreux vins de qualité. Il est donc tout à fait logique de posséder son propre vignoble : la vente de ses produits se fait sans intermédiaire à Europa-Park, qui est un gros client. Donc on voit déjà des synergies à ce niveau. L’année dernière, nous avons par exemple créé un cocktail, le « Frizz » basé sur un Crémant d’Ollwiller. Le Frizz a été un franc succès. C’était un produit au prix raisonnable, un cocktail qui fait plaisir en été : on peut le comparer à l’Apérol Spritz si vous voulez. Le nom Frizz se compose de FR pour France, I pour Italie et ZZ pour le côté Sprizz. Il est clair que nous voulons vendre nos vins d’Ollwiller à Europa-Park, mais aussi dans le commerce.
Mathieu Kauffmann : Europa-Park est un site idéal pour tester des produits. Le Rosé par exemple : il doit avoir un bon niveau de qualité sans être trop coûteux.
Il me semble que les vins d’Alsace se sont un peu endormis. Nous devons montrer que nous sommes bien réveillés. C’est pour cela qu’il faut se montrer sur les marchés, rencontrer les consommateurs. Les consommateurs vous disent très vite si le produit est bon et si le rapport qualité-prix est correct.
Thomas Mack : c’est exactement comme cela que nous fonctionnons entre Europa-Park et le site de Waldkirch où nous construisons les grands huit. Europa-Park nous permet de tester les nouvelles attractions qui auront ensuite du succès à travers le monde. Pourquoi ne pas faire la même chose avec les vins d’Ollwiller ?
Mathieu Kauffmann : il faut que notre Riesling devienne vraiment connu et reconnu, de manière indépendante des autres produits.
Thomas Mack : concernant les vins mousseux, nous allons avoir notre Crémant maison, avec un excellent rapport qualité-prix. De l’autre côté, un Crémant qui mûrit sur lie pendant près de dix ans. Le domaine Château Ollwiller tient vraiment à cœur à tous les acteurs du projet. Je suis vraiment reconnaissant envers ma famille de m’avoir suivi dans ce projet avec la Fondation Franz Mack. Il s’agit d’un merveilleux projet familial sur plusieurs générations. C’est de tradition, dans la famille.
Et nous allons aussi insister sur l’aspect franco-allemand. Nous sommes à proximité d’Europa-Park, Ollwiller apporte un beau complément à Europa-Park avec ses attractions époustouflantes. Et quand on passe la frontière, qui n’est d’ailleurs plus vraiment une frontière, c’est comme si on entrait dans un autre monde. Ollwiller est un projet durable, à long terme. La famille Gros en a été propriétaire pendant près de 200 ans, c’est aussi notre objectif.
Mathieu Kauffmann : c’est aussi valable pour moi. J’ai beaucoup travaillé pendant toute ma carrière. Je suis maintenant arrivé sur un projet dans lequel je peux vraiment m’épanouir et me faire plaisir. Ce projet me tient également très à cœur. Je suis Alsacien et frontalier, souvent je me sens aussi un peu Allemand. Je suis né à Marckolsheim.
Thomas Mack : Ollwiller, c’est un projet franco-allemand qui s’affranchit des frontières
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